Retour Rencontre avec Sandrine Sanchez – directrice départementale du Val d’Oise 05/08/2024 Activité Avec 106 000 logements familiaux et spécifiques répartis dans 330 communes d’Île-de-France, nos six Directions départementales sont le pilier de notre ancrage territorial, assurant une proximité optimale avec nos locataires dans un objectif permanent d’amélioration de la qualité du service rendu. Pouvez-vous présenter votre rôle et vos missions ? En tant que Directrice départementale du Val-d’Oise, je contribue à la mise en œuvre de la politique de l’entreprise sur le territoire, entourée de 8 chefs de service qui m’accompagnent dans ces missions et chacun plus particulièrement dans leur domaine d’activité. Avec les 3 Directeurs immobiliers, nous développons un réseau avec nos différents partenaires afin de proposer à nos locataires des actions pour leur quotidien au sein de leurs résidences. Pour y parvenir, j’ai sous ma responsabilité une centaine de personnes ; 50 administratifs et 50 personnels de proximité répartis sur les résidences. Nous gérons 11 882 logements situés sur 46 communes : de l’attribution des logements, l’accompagnement social des locataires en difficultés, le recouvrement des loyers, l’entretien courant des immeubles, et la mise en œuvre du plan de travaux qui consiste à réaliser des travaux d’amélioration pour assurer la pérennité du patrimoine Comment qualifieriez-vous votre territoire ? Quelle est sa spécificité ? Le Val-d’Oise est un département de grande couronne fortement contrasté. Cela engendre des disparités sur notre patrimoine. Nous devons donc nous adapter en permanence à cette diversité en tenant compte des spécificités de chacun. Le Val-d’Oise est concerné par la gestion de sites en quartier prioritaire de la ville. L’apes (association d’Action Logement au service de la cohésion sociale urbaine et territoriale) est particulièrement active sur ces groupes. C’est une belle dynamique d’engagement en faveur du vivre ensemble, de la vie sociale des résidences et de l’amélioration du cadre de vie de nos locataires. Un exemple concret sur Bouffémont avec l’association BAM emploi service, une garantie pour nous de permettre à nos locataires de se réinsérer, tout en entretenant et valorisant nos immeubles. Il s’agit d’un cercle vertueux au service de la ville, des demandeurs d’emploi de longue durée, des habitants et de Seqens. Nous gérons également des copropriétés, lié à la vente de logements sur nos résidences, ; nos équipes doivent s’ajuster à ces évolutions, de plus en plus nombreuses. Nous travaillons également avec nos représentations de locataires, jouant un rôle central dans le quotidien des résidences. Un dialogue constructif et collaboratif, une participation à notre conseil de concertation locative, permettent de travailler ensemble pour une amélioration de la qualité de service. Quels ont été les grands projets réalisés en 2023 et quels sont les grands sujets d’actualité pour l’année à venir ? Une opération de relogement, débuté en 2016 sur une résidence de Sarcelles, s’est achevée en pour laisser place à la démolition de l’immeuble officialisée par un « premier coup de pioche » en décembre 2023. Une façon symbolique de matérialiser la destruction de cette barre des années 70 qui permettra de désenclaver un quartier et d’y construire de nouvelles habitations permettant une vraie mixité sociale et des bâtiments plus conformes aux normes actuelles. La réhabilitation d’une résidence de Franconville a débuté, englobant 460 logements sur une période de 18 mois. La communication transparente avec les locataires est assurée par une chargée de relation locataires à plein temps sur le chantier, interlocutrice privilégiée des locataires pour toutes leurs demandes. Un grand projet de démolition, reconstruction et densification est en cours à Louvres, impliquant des ateliers de concertation avec les habitants pour améliorer la qualité de vie. L’objectif étant de fédérer les habitants, la ville et le bailleur autour d’un projet commun visant à améliorer la qualité de vie, et redynamiser le quartier. Quelles sont les difficultés récurrentes rencontrées et comment y faites-vous face ? Les résultats de l’enquête de satisfaction à 75,2% de locataires satisfaits pour la Direction du Val-D’Oise pour un objectif à 80% montrent la nécessité pour les équipes de progresser et d’améliorer la qualité du service rendu et de nos ambitions. Nous devons progresser sur la gestion de la réclamation. Un travail est en cours pour améliorer la qualité des échanges avec l’ensemble de nos partenaires. La question de l’insatisfaction sur les équipements est réelle sur le Val-d’Oise. Les réhabilitations programmées dans les années futures devraient permettre d’améliorer considérablement la qualité de vie. Nous rencontrons par ailleurs des faits de délinquance, qu’il s’agisse de dégradations, vols et d’agressions et rixes ou encore de trafics de stupéfiants et à des nuisances liées à des regroupements au pied des immeubles et dans les parties communes des résidences. Pour cela, nous agissons en déposant plainte de façon systématique et nous travaillons en étroite collaboration avec la justice et la Police, et déployons la vidéo surveillance sur certains sites pour la tranquillité résidentielle.
Pouvez-vous présenter votre rôle et vos missions ? En tant que Directrice départementale du Val-d’Oise, je contribue à la mise en œuvre de la politique de l’entreprise sur le territoire, entourée de 8 chefs de service qui m’accompagnent dans ces missions et chacun plus particulièrement dans leur domaine d’activité. Avec les 3 Directeurs immobiliers, nous développons un réseau avec nos différents partenaires afin de proposer à nos locataires des actions pour leur quotidien au sein de leurs résidences. Pour y parvenir, j’ai sous ma responsabilité une centaine de personnes ; 50 administratifs et 50 personnels de proximité répartis sur les résidences. Nous gérons 11 882 logements situés sur 46 communes : de l’attribution des logements, l’accompagnement social des locataires en difficultés, le recouvrement des loyers, l’entretien courant des immeubles, et la mise en œuvre du plan de travaux qui consiste à réaliser des travaux d’amélioration pour assurer la pérennité du patrimoine Comment qualifieriez-vous votre territoire ? Quelle est sa spécificité ? Le Val-d’Oise est un département de grande couronne fortement contrasté. Cela engendre des disparités sur notre patrimoine. Nous devons donc nous adapter en permanence à cette diversité en tenant compte des spécificités de chacun. Le Val-d’Oise est concerné par la gestion de sites en quartier prioritaire de la ville. L’apes (association d’Action Logement au service de la cohésion sociale urbaine et territoriale) est particulièrement active sur ces groupes. C’est une belle dynamique d’engagement en faveur du vivre ensemble, de la vie sociale des résidences et de l’amélioration du cadre de vie de nos locataires. Un exemple concret sur Bouffémont avec l’association BAM emploi service, une garantie pour nous de permettre à nos locataires de se réinsérer, tout en entretenant et valorisant nos immeubles. Il s’agit d’un cercle vertueux au service de la ville, des demandeurs d’emploi de longue durée, des habitants et de Seqens. Nous gérons également des copropriétés, lié à la vente de logements sur nos résidences, ; nos équipes doivent s’ajuster à ces évolutions, de plus en plus nombreuses. Nous travaillons également avec nos représentations de locataires, jouant un rôle central dans le quotidien des résidences. Un dialogue constructif et collaboratif, une participation à notre conseil de concertation locative, permettent de travailler ensemble pour une amélioration de la qualité de service. Quels ont été les grands projets réalisés en 2023 et quels sont les grands sujets d’actualité pour l’année à venir ? Une opération de relogement, débuté en 2016 sur une résidence de Sarcelles, s’est achevée en pour laisser place à la démolition de l’immeuble officialisée par un « premier coup de pioche » en décembre 2023. Une façon symbolique de matérialiser la destruction de cette barre des années 70 qui permettra de désenclaver un quartier et d’y construire de nouvelles habitations permettant une vraie mixité sociale et des bâtiments plus conformes aux normes actuelles. La réhabilitation d’une résidence de Franconville a débuté, englobant 460 logements sur une période de 18 mois. La communication transparente avec les locataires est assurée par une chargée de relation locataires à plein temps sur le chantier, interlocutrice privilégiée des locataires pour toutes leurs demandes. Un grand projet de démolition, reconstruction et densification est en cours à Louvres, impliquant des ateliers de concertation avec les habitants pour améliorer la qualité de vie. L’objectif étant de fédérer les habitants, la ville et le bailleur autour d’un projet commun visant à améliorer la qualité de vie, et redynamiser le quartier. Quelles sont les difficultés récurrentes rencontrées et comment y faites-vous face ? Les résultats de l’enquête de satisfaction à 75,2% de locataires satisfaits pour la Direction du Val-D’Oise pour un objectif à 80% montrent la nécessité pour les équipes de progresser et d’améliorer la qualité du service rendu et de nos ambitions. Nous devons progresser sur la gestion de la réclamation. Un travail est en cours pour améliorer la qualité des échanges avec l’ensemble de nos partenaires. La question de l’insatisfaction sur les équipements est réelle sur le Val-d’Oise. Les réhabilitations programmées dans les années futures devraient permettre d’améliorer considérablement la qualité de vie. Nous rencontrons par ailleurs des faits de délinquance, qu’il s’agisse de dégradations, vols et d’agressions et rixes ou encore de trafics de stupéfiants et à des nuisances liées à des regroupements au pied des immeubles et dans les parties communes des résidences. Pour cela, nous agissons en déposant plainte de façon systématique et nous travaillons en étroite collaboration avec la justice et la Police, et déployons la vidéo surveillance sur certains sites pour la tranquillité résidentielle.